Vous pourriez y aller, je suis sur que vous vous rendriez compte que c’est un vrai métier de faire de la radio ou de l’analyse politique.

Non, ce n'est pas le contraire. Le libéralisme avait pour but de limiter l'interventionnisme accru d'un Etat (paternaliste, fasciste, totalitaire, etc.). Il place l'individu et les droits individuels au premier rang et s'appuie sur le consentement des citoyens pour légitimer le pouvoir, dans un cadre constitutionnel. Ce qui est critiquable aujourd'hui, ce n'est pas de laisser le libre-arbitre à chacun pour décider de sa trajectoire (avec les moyens qui sont les siens), mais un néo-libéralisme qui s'ébat sans régulation. Le tort du libéralisme est également d'avoir miser sur la rationalité des individus.

@@syldamp454 Pensée dogmatique ce libéralisme, nous en voyons les conséquences aujourd'hui et c'est monstrueux.

@@bernadettenevert7223 Toute idéologie est dogmatique. Le libéralisme est à l'origine une théorie économique qui se voulait équilibrer la tendance autocratique de l'Etat. Ce qui est "monstrueux" est que certains ont acquis suffisamment d'assise, de puissance pour fonctionner en roue libre, sans se soucier de leurs effets néfastes et nocifs. C'est l'une des conséquences du néo-libéralisme, pris à son propre piège, qu'il faut réguler. Mais congédier le libéralisme, c'est redonner dans l'autocratie. Ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain, comme l'on dit.